Comment fonctionne le Coolsculpting ?

Coolsculpting

Après de nombreux efforts pour éradiquer les bourrelets disgracieux : régime alimentaire strict, exercice physique et bien d’autres encore, vous ne parvenez toujours pas à vous débarrasser de ces amas graisseux inesthétiques ? Actuellement, il existe un traitement en médecine esthétique qui permet justement d’en venir à bout : le coolsculpting. Il s’agit d’une méthode de dernière génération approuvée par la Food and Drug Administration, pour éliminer les couches de graisse localisées grâce au froid ou au principe de la cryolipolyse.

Le fonctionnement de ce procédé médical

Les recherches médicales ont démontré que les cellules graisseuses sont notamment sensibles au contact du froid. La cryolipolyse est un acte qui va provoquer un refroidissement sécurisé et contrôlé des cellules de stockage de la graisse. Ensuite, une cristallisation se produit au niveau des adipocytes pour être détruites naturellement par l’organisme. Face à une température très basse, parfois négative, ces cellules vont entraîner le phénomène d’apoptose après trois mois de traitement environ. Pour avoir une idée du résultat, voir ici. Le but n’est pas de congeler la peau, mais plutôt de rediriger les adipocytes de la région traitée sans produire des effets négatifs dans le corps. Souvent, le dermatologue ou le chirurgien plastique réalise un genre de massage à la suite du traitement pour faire disparaître efficacement les cellules graisseuses grâce aux macrophages.

La séance de CoolSculpting a pour objectif d’inciter la mort cellulaire au niveau des adipocytes, et ce, en exposant ces dernières au froid durant 30 à 60 minutes selon le modèle d’applicateur employé. Le médecin commence par effectuer un diagnostic qui permettra de définir les objectifs possibles et d’établir un traitement précis. L’examen a pour principal but de savoir si le sujet peut subir l’intervention et d’éviter les éventuelles contre-indications. Par la suite, le praticien peut choisir les applicateurs qui correspondront aux zones à traiter. Une fois le diagnostic achevé, un devis sera prodigué pour que le patient puisse prendre connaissance des tarifs avant de se lancer.

Le déroulement de la séance chez un professionnel

Avant d’entamer le traitement, la morphologie de l’individu sera prise en photo sous un angle de 360°. De cette manière, il est plus simple de réaliser un suivi sur les différents résultats. Ces illustrations seront tenues secrètes et serviront uniquement de référence auprès du médecin et du patient selon le code de déontologie médicale. Ensuite, le praticien sera amené à tracer le contour des différentes parties du corps à traiter par l’intermédiaire de calques. Et pour terminer, il est indispensable de se peser afin de déterminer les écarts entre l’avant et après l’opération.

Une fois que les diverses informations sur la technique du coolsculpting assimilées, il est temps de débuter la séance. En premier lieu, le dermatologue ou le chirurgien esthétique applique du gel afin de protéger la couche supérieure de la peau du froid lors du traitement. L’applicateur est ensuite déposé avec délicatesse sur la région à traiter en suivant les traçages réalisés préalablement. Les parties graisseuses seront instantanément aspirées à l’intérieur de l’applicateur pour être ensuite refroidies le temps de la séance. Cette méthode est considérée comme un procédé efficace et rapide pour maigrir sans chirurgie.

Un applicateur est constitué par deux plaques réfrigérantes et deux systèmes brevetés : le Freeze detect et le CoolControl. L’ensemble permet de garder un œil sur la température produite afin d’éviter les risques de nécroses ou de brûlures superficielles. L’appareil s’arrête automatiquement lorsqu’une anomalie se produit, accompagnée d’une modification inexpliquée de la température. L’aspiration peut parfois provoquer des pincements très légers ou des picotements durant les premières secondes d’application. Puis, ils disparaissent progressivement jusqu’à ce que le froid anesthésie la zone à traiter. Par la suite, c’est ce froid qui engendre la mort des cellules adipeuses d’une façon naturelle.

Les zones du corps les plus concernées par ce traitement

Exactement comme la liposuccion, le coolsculpting est une méthode qui détruit les dépôts de graisse les plus tenaces chez de nombreuses personnes. Il faut tout de même savoir qu’il ne s’agit en aucun cas d’un traitement pour réduire l’obésité, mais plus privilégié en médecine esthétique. Les résultats d’une telle pratique peuvent être aperçus au bout de 2 à 3 mois. Les recherches établies au départ ont confirmé l’efficacité de la cryolipolyse sur la diminution de la couche de graisse sous la peau. Certaines études ont même proposé qu’avec un massage manuel supplémentaire entrepris en post-traitement, l’efficacité serait optimale. Toutefois, cette technique ne peut pas remplacer intégralement la liposuccion classique, mais elle est idéale en tant qu’alternative pour les personnes désirant entreprendre un traitement sans rééducation ou douleur. Le CoolSculpting est utilisé surtout pour la réduction de la graisse au niveau du ventre, des poignées d’amour, de la poitrine, des bras (l’intérieur et l’extérieur), des genoux, des hanches, des fesses (culotte de cheval), du double menton et des faces internes et externes des cuisses.

Les effets secondaires et contre-indications possibles

Généralement, le patient peut reprendre aussitôt ses activités après le traitement. Les précautions particulières à la suite de ce genre de pratique sont inexistantes, contrairement à une chirurgie. Seulement, il faudra veiller à porter des vêtements plus confortables après la séance pour éviter de solliciter les zones traitées qui seront très certainement sensibles. Quant aux effets secondaires, il n’y en a presque pas, c’est ce qui fait d’ailleurs le succès de cette méthode d’amincissement. Les gênes se limitent aux éventuelles apparitions de rougeur après l’intervention, parfois des œdèmes peuvent se montrer pendant quelques jours. La réduction de la sensibilité au niveau de la peau ou de la région traitée peut durer environ une à deux semaines.

Concernant les contre-indications, elles sont en principe limitées à la liste suivante : l’hémoglobinurie paroxystique au froid ou urticaire au froid, l’eczéma, la maladie de Raynaud, la cryoglobulinémie, la grossesse, l’allaitement, la hernie, l’existence de blessure ou d’inflammation sur la partie à traiter et la présence d’un équipement électronique. Il est intéressant de noter au passage que certains types de bourrelets sont difficiles à traiter. Il s’agit notamment de l’intérieur des bras, des cuisses et souvent des genoux qui nécessitent des examens complémentaires. En effet, des circuits vitaux sont présents sous la peau de ces différentes régions. Il est important de déterminer avec exactitude l’applicateur à utiliser et son emplacement afin de limiter les complications neurologiques, voire vasculaires.

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