Les intestins, un organe crucial pour notre santé

L'intestin, un second cerveau pour l'homme

Hippocrate lui-même, le père de la médecine moderne, a dit que toutes les maladies ont leur origine dans l'intestin. Aujourd'hui, plus que jamais, cette définition trouve de nombreuses confirmations provenant d'études scientifiques, de recherches et de chercheurs du monde entier. Il y a déjà un siècle, le biologiste et immunologiste russe, lauréat du prix Nobel de médecine en 1908, Ilya Ilitch Metchnikov, publiait des études intéressantes sur la longévité des sujets caucasiens, en soulignant comment ces personnes consommaient des aliments riches en acide lactique et en ferments lactiques et comment cela affectait leur santé, leur bien-être et leur espérance de vie. Malgré ces données et informations importantes, toute la communauté scientifique et médicale n'accorde pas aujourd'hui à l'intestin l'importance et les soins qu'il mérite. Il est essentiel d'accroître la culture, la formation et l'information des universités. Nous ne devons pas oublier que les intestins sont appelés notre deuxième cerveau. Notre santé dépend beaucoup de son intégrité et de sa fonctionnalité. L'intestin est la dernière partie du système digestif il est divisé en deux parties appelées intestin grêle et gros intestin.

L'intestin grêle

L'intestin grêle, d'une longueur d'environ 7 mètres, est séparé de l'estomac par la valve iléo-cæcale et cette partie du système digestif est divisée en trois parties : la première partie correspond au Duodénum, la deuxième est Jéjunum et la troisième se nomme Ileon. Le Duodénum met fin à la digestion commencée par la bouche et l'estomac, tandis que le Jéjunum et l'Iléon absorbent les nutriments par les villosités intestinales. Elles se présentent sous la forme d'œstroflexions de la muqueuse intestinale, en face de la lumière intestinale, qui sont conçues pour augmenter la surface de l'organe afin d'accroître la capacité d'absorption des nutriments. Chaque partie est lui-même constitué de microvillosités. Les cellules qui composent les villosités et les microvillosités sont appelées entérocytes. Leur tâche consiste à absorber les nutriments pour les utiliser dans les processus métaboliques. Dans 1 cm carré de muqueuse intestinale, on peut compter environ 1000 villosités et environ 1 milliard de microvillosités.

Le gros intestin

Le gros intestin, en revanche, ne possède ni villosités ni microvillosités et représente la dernière partie du système digestif. Il mesure environ 2 mètres. Sa fonction principale est de réabsorber l'eau et les électrolytes, et demeure également responsable de l'accumulation de substances résiduelles, qui seront ensuite éliminées avec les fèces. La graisse est divisée en trois parties : le cæcum, le colon et le rectum. Le cæcum a une extension appelée appendice. Le colon, au contraire, est encore divisé en ascendant, transversal, descendant, sigmoïde. Le rectum communique avec le monde extérieur grâce au sphincter anal. L'ensemble du tractus intestinal est constitué de muscles, nécessaires au péristaltisme et à la segmentation qui marquent le rythme de notre motilité intestinale. La contraction et la relaxation des muscles visent à faire avancer le contenu vers le rectum.

Intestin et système immunitaire

L'intestin peut sembler ne pratiquer qu'un rôle mécanique, mais il joue un rôle aussi important et fondamental dans notre santé car c'est là que réside la majeure partie de notre système immunitaire. La microflore intestinale présente nous protège des agressions bactériennes potentielles, exerce une action protectrice contre les substances nocives et certaines de ses cellules sont immunes, donc utilisées pour la production d'anticorps. Son rôle dans la production de certaines vitamines, également fondamentales pour le maintien de notre bien-être, est également important. Nous pouvons conclure en attribuant deux fonctions principales à nos intestins. La première fonction est celle d'un sélecteur de nutriments spécifiques qui assure une bonne absorption, la seconde est celle de la protection contre une éventuelle agression par des agents pathogènes.

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